Il ne s'agit pas, pour la Commission européenne, de se substituer aux États – qui détiennent le pouvoir de police et appliquent le droit pénal – mais d'assurer la coopération nécessaire entre les États membres. L'absence de coopération permet en effet aux trafics de prospérer. Dans mon département, par exemple, nous subissons le laxisme de l'Espagne voisine en matière de répression des trafics d'espèces sauvages.