C'est d'accord.
Monsieur Myard, le marché unique justifie la mise en oeuvre de cette politique. En outre, l'Union européenne s'apprête à adhérer elle-même à CITES. J'ajoute que les accords de libre-échange qu'elle négocie peuvent par exemple constituer un bon levier pour inciter les États d'origine à modifier leurs pratiques. Mais cela ne retire rien à la responsabilité des États membres, qui doivent agir en complémentarité avec l'Europe.
Monsieur Pueyo, je tiens à votre disposition des documents du réseau Traffic qui décrivent parfaitement la géographie du commerce illégal d'espèces sauvages menacées. De fait, peu de pays développés échappent au phénomène, qui, je le rappelle, concerne toute la biodiversité : non seulement des espèces animales – y compris d'origine marine –, mais aussi des espèces végétales, notamment des bois précieux.