Les premières études scientifiques, réalisées aux États-Unis, qui remontent à 1991, ont été suivies d'une longue série, mais le consensus s'est dessiné en deux temps.
D'abord, le rapport Kortenkamp de décembre 2011 a compilé l'ensemble de l'acquis scientifique, ce qui a notamment permis d'établir avec certitude le concept de « fenêtres de vulnérabilité », durant lesquelles le système hormonal est très sensible, notamment lors de la petite enfance. En revanche, pour ce qui concerne le danger à tous les âges, le débat reste ouvert.
Ensuite, en octobre 2013, sous l'égide de la conseillère scientifique principale du Président Barroso, les deux écoles scientifiques, à savoir celle du professeur Kortenkamp et celle de ceux qui contestaient ses travaux, sont tombées d'accord, au terme d'une réunion de consensus, sur la réalité des fenêtres de vulnérabilité ainsi que sur l'absence de seuils d'exposition et l'existence d'effets non monotones, en fonction de l'âge du sujet.