Nous souhaitons évidemment tous que ce marché avec l'Inde se conclue. Il est probable que cela changera effectivement la donne pour l'industriel. Mais le besoin opérationnel de l'armée de l'air restera le même. Celle-ci dispose d'un calendrier très précis du retrait de ses appareils, lié à la montée en puissance des livraisons de Rafales. Si ces livraisons étaient remises en cause, cela obligerait à maintenir en service des avions dont le retrait est prévu et conduirait donc à prévoir leur rénovation. Mais aujourd'hui, je ne crois pas qu'un tel plan existe.
Concernant la préservation des métiers, l'effort global qui est demandé à l'armée de l'air ne peut pas être réparti de manière homothétique sur tous les corps de métiers. Lorsque nous arrivons, comme c'est le cas aujourd'hui, à l'étiage, la question du maintien de certains savoir-faire se pose effectivement.