Monsieur le président, pardonnez-moi.
En tout état de cause, ces routes sont déjà globalement payées par les Bretons. Je ne vois donc pas pourquoi il faudrait les faire payer une deuxième fois, fût-ce au nom du principe pollueur-payeur. Celui-ci ne peut s'appliquer qu'à des ouvrages nouveaux, pas aux routes existantes ! Quant à l'entretien, il n'exige pas des sommes aussi élevées que celles qui ont été évoquées.
Le vrai problème est que notre économie est dans une situation hautement concurrentielle. Le transport de biens physiques, en particulier, est dans une situation délicate par rapport à d'autres secteurs économiques plus abstraits comme la banque ou l'assurance. Or c'est sur cette économie très concrète que l'on veut faire peser l'écotaxe. Et, au-delà de l'économie, c'est l'emploi qui est menacé, non seulement pour cette région particulièrement atteinte, mais aussi dans toutes les autres.