D'ailleurs, quelles infrastructures serait-on capable de financer grâce aux 800 millions d'euros attendus de l'écotaxe ? L'AFITF ne finance en effet qu'une petite partie des besoins, le reste étant apporté par les collectivités locales ou par l'État.
Un grand quotidien national a publié la carte des projets qui ne seraient pas réalisés faute d'appliquer l'écotaxe. Mais pensez-vous que le projet de téléphérique destiné à relier Recouvrance à la rue de Siam soit vraiment utile à l'économie brestoise ? Pour ma part, j'en doute. De toute façon, si les Brestois pensent le contraire, et s'il ne manque que 10 % pour boucler le financement, ils sauront où bien trouver l'argent. Il faut donc relativiser les conséquences du manque à gagner résultant de l'abandon de cette taxe, surtout lorsque l'on considère la faiblesse de son rendement.