Si nous raisonnons en termes de résultat net, c'est que nous travaillons sur des produits à faible valeur ajoutée, pour lesquels l'impact en termes de coût est énorme par rapport à d'autres produits.
Je tiens par ailleurs à préciser que, compte tenu de nos relations avec les distributeurs, en aval de la filière, il est impensable pour nos adhérents de songer à répercuter le montant de l'écotaxe, qui pèsera donc sur un secteur déjà fragilisé et dont la rentabilité est très faible – entre 0,5 et 1,5 %.
Pour ce qui concerne les aménagements possibles du dispositif actuel, nous avons participé en janvier dernier à un groupe de travail interministériel, dont aucune des propositions n'a répondu à nos attentes. Confrontés à une modification en profondeur des flux logistiques de produits alimentaires, nous avons besoin d'une réflexion globale sur les infrastructures, à l'échelle nationale.