Vous envisagez, monsieur le président, certaines évolutions. Mais n'est-il pas possible d'aller plus loin ? La semaine dernière, vous aviez évoqué une autre piste : utiliser une partie des recettes de l'écotaxe – actuellement destinées à financer des canaux, des lignes de chemin de fer, et des aménagements urbains – pour le secteur routier. Un impôt est un peu mieux accepté lorsque les contributeurs savent qu'ils en bénéficieront également.
L'AFITF devrait se concentrer sur des projets nationaux, qui portent en particulier sur les axes de communication qui relient les régions entre elles. Or elle apporte également sa contribution à des aménagements en site propre, qui n'intéressent que les agglomérations concernées. Celles-ci auraient certainement les moyens de financer ces opérations sans faire appel à l'AFITF.