L'acceptabilité d'un itinéraire taxé dépend des contraintes environnementales ou de sécurité, ainsi que de l'existence de projets d'infrastructures – je pense au projet Lyon-Turin.
En général, les systèmes de taxation visent essentiellement le transit international, plutôt que les déplacements locaux. Or l'étude de la carte du massif alpin montre qu'aucun itinéraire de transit franco-italien n'est taxé : le seul itinéraire soumis à l'écotaxe est la nationale 85 entre Grenoble et Gap, où, à part un marchand de pommes qui emmène son chargement depuis le sud des Hautes-Alpes vers le marché de Grenoble ou encore un transporteur resté dans la Matheysine après la fermeture des mines de la Mure, il n'y aura aucun camion à taxer ! Monsieur le ministre, je ne comprends pas le choix du réseau taxé ! Quelles améliorations peuvent être apportées ?