Nos marchés sont très concurrentiels. Notre principale concurrence vient du cash and carry. Le propriétaire d'une brasserie va, par exemple, chercher lui-même ses caisses de boissons. Et, lui, parce qu'il utilisera un véhicule personnel léger, ne paiera pas l'écotaxe. Nous en sommes vraiment au centime près sur le prix final des produits –on nous appelle d'ailleurs les « centimiers » ! Quand bien même nous aurions le droit de répercuter l'écotaxe, les clients le refuseraient. C'est bien pourquoi notre situation est intenable. Et nous ne pouvons pas rogner sur nos marges, déjà très faibles.