Vous me prenez au dépourvu. Je peux dire qu'aujourd'hui, on se rend compte que ces grosses entreprises de messagerie deviennent des quasi-monopoles et contribuent à la disparition de toute activité parallèle dans la livraison de colis. Nous venons d'apprendre que, dorénavant, les avis de passage en cas d'absence du client à livrer n'étaient plus rémunérés. Vous avez quand même fait des kilomètres ! Si la situation se reproduit pour dix ou trente clients, c'est encore cela en moins. Petit à petit, les entreprises structurées se font rogner jusqu'à être déstabilisées pour être mieux exploitées. C'est une vraie tristesse.
Je ne vous répondrai pas aujourd'hui sur une éventuelle exonération, car j'ai bien peur que cette demande ne fasse partie d'une stratégie visant encore à payer moins cher. Ce qui est désolant, c'est que, de la surcharge carburant à la majoration demain, le transporteur affrété en cascade est en train de se faire grignoter tous ses acquis. Il ne pourra plus vivre. C'est grave.