Pour que nos concitoyens acceptent l'écotaxe, ils doivent en comprendre le principe de mise en oeuvre. Or je crains que le nombre des acteurs – le consortium, les banques, les sociétés de télépéage –, dont certains ont parfois des intérêts divergents, n'accentue plus encore la défiance envers l'écotaxe. On peut en effet s'étonner que, dans un pays comme le nôtre, on ne soit pas capable de mettre en place un système simple. On se dit que tous ces partenaires ne travaillent pas pour rien, qu'il faut bien les rétribuer.