La conchyliculture connaît, notamment sur le bassin d'Arcachon et l'estuaire de la Gironde, une grosse mortalité des naissains, qui menace les bassins d'emplois vivant de cette activité. Les rives charentaises, voire la Bretagne sont touchées par le même phénomène. C'est pourquoi les acteurs du Médoc ont lancé avec les scientifiques des protocoles expérimentaux, visant notamment à capturer des naissains dans l'estuaire de la Gironde pour relancer la production d'huîtres dans l'estuaire, qui avait été arrêtée en raison de la pollution au cadmium des eaux. Ces acteurs ont toutefois besoin de l'appui du ministère de la mer et de la pêche et d'Agrimer pour mener à bien ces protocoles, qui visent à sauver une filière en grande difficulté et à redonner des débouchés à l'estuaire médocain qui vivait auparavant de cette activité. Financer la recherche pour sauver l'ostréiculture girondine est une nécessité. Les professionnels du secteur sont d'ailleurs heureux que la pêche et l'aquaculture soient désormais traitées au sein d'un même ministère.