Sans vouloir mettre en avant, une nouvelle fois, « l'exemple bordelais », je voudrais évoquer, en premier lieu, l'inauguration, en février dernier, de l'institut hospitalo-universitaire de rythmologie et de modélisation cardiaque, le LIRYC, dont l'INSERM est l'un des partenaires institutionnels. D'ici 2015, il devrait regrouper jusqu'à 150 chercheurs. Le coût de ce projet s'élève à 45 millions d'euros, l'Agence régionale de santé (ARS) en étant le premier financeur et la région Aquitaine le deuxième, à hauteur de 15 millions d'euros. En outre, l'INSERM cherche à développer ses partenariats dans la « grande région » Aquitaine-Poitou-Charentes, cette dernière remarque ne devant pas être interprétée comme étant préfiguratrice des débats ou décisions à venir sur notre réorganisation territoriale !
Ce contexte et le cinquantième anniversaire de l'INSERM devraient être l'occasion de valoriser l'action de ce dernier en région. Ceci me conduit à vous interroger sur vos projets avec les collectivités territoriales. Quels sont-ils ? Quels obstacles pourraient être levés pour consolider le partenariat entre les acteurs locaux et l'INSERM ? Faut-il déconcentrer les décisions entre celui-ci et les régions ?
En second lieu, s'agissant de la place de la France dans les programmes européens, notre pays a reculé alors que nous sommes le deuxième financeur de ces projets communs. Vous avez abordé cette problématique, mais pouvez-nous nous en dire un peu plus sur le « retour » de la France dans ces programmes ?