Je note qu'à la différence de toutes les personnes que nous avons auditionnées jusqu'à présent, vous employez les mots d'« arme nucléaire » plutôt que ceux de « dissuasion nucléaire ».
La doctrine française précise bien que la dissuasion ne pourrait déboucher sur l'emploi de l'arme nucléaire que s'il était porté atteinte aux intérêts vitaux de la France, et non à ceux de l'Europe ou de quelque autre pays que ce soit. Je comprends donc mal pourquoi vous évoquez cette hypothèse à propos de la situation en Ukraine, qui ne menace nullement les intérêts vitaux de la France.