Je suis d'accord avec la problématique soulevée par les orateurs. Il faut s'interroger sur la réalité de cette structure et se dire qu'effectivement il faut peut-être se recentrer sur les États de la Méditerranée, en accélérant la réflexion avec des États tels l'Espagne et l'Italie par exemple.
Je suis également tout à fait d'accord pour l'utilisation de la langue française. Il faudrait attirer aussi sur ce point l'attention de nos collègues eurodéputés et demander que les comptes rendus de nos institutions européennes soient traduits systématiquement en français ; ce qui est loin d'être toujours le cas, y compris lorsqu'ils nous sont transmis par voies ministérielles.
Je félicite nos deux rapporteurs de porter aussi bien leur sujet. Je souscris à l'objectif de relancer l'idée de culture euroméditerranéenne et j'aimerais avoir plus d'éléments d'informations sur la question des femmes, réactualisée par la crise syrienne. De façon plus générale, il faut nous reposer la question des réfugiés dans les États de la région, y compris en Turquie.
Sur la question de l'énergie, je ne suis pas complètement d'accord avec notre collègue Michel Piron : quelles que soient les évolutions, il faut privilégier un maximum d'autonomie de l'Union européenne en matière énergétique. Nous avons beaucoup de retard sur les énergies renouvelables. C'est un sujet à réquisitionner par l'intermédiaire du groupe de travail sur l'énergie.