Je suis d'accord avec Bernard Deflesselles. La relation directe avec des parlementaires d'autres États est parfois plus utile que ces grands colloques. On peut raisonner par analogie : l'élargissement a fait du tort à l'Union européenne en allant trop loin ; il en va de même pour celui de la zone méditerranéenne. Nos compatriotes ne peuvent plus comprendre le sens de cette « grande aventure ». Il est donc nécessaire que la France reformule son projet euroméditerranéen. Nous avons accepté que ce soit toute l'Union européenne et l'Allemagne qui le pilotent ; s'il était reformulé sur une base plus resserrée, la langue française y aurait en outre une capacité de rayonnement très importante. Notre collègue Arnaud Leroy est élu sur cette zone : plus nous aurons de regards croisés sur cette question, mieux ce sera.