Intervention de Robert Visser

Réunion du 15 avril 2014 à 16h30
Commission des affaires européennes

Robert Visser, directeur exécutif du bureau européen d'appui en matière d'asile :

Je voudrais nuancer les propos de M. Mushel.

Premièrement, concernant les règles communes pour éviter l'« asylum shopping », c'est exactement ce que l'on fait avec le premier et le deuxième paquet d'« Asile », c'est notre mission, celle du bureau européen d'appui en matière d'asile : dispenser une formation commune sur les pays d'origine sûre et élaborer des analyses communes sur l'immigration. Notre agence est donc un instrument de solidarité. Nous organisons dans une certaine mesure l'affectation de fonds de l'Union européenne, c'est aussi un aspect de la solidarité.

Deuxièmement, accepter quelqu'un pour des raisons humanitaires au sein d'une société, ce n'est pas la fin de la route, il faut évidemment intégrer la personne. Cela soulève des questions de droits de l'homme et des questions sociales, notamment.

Malgré les différences légales des États membres, aucun pays ne renvoie plus de Syrien en Syrie. Le premier but du droit humanitaire est de protéger ceux qui en ont besoin. Il faut harmoniser les politiques légales des différents États membres. On doit encore améliorer beaucoup la convergence des règles même si pour le moment, les résultats de facto sont assez similaires.

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