Il s'agit non pas de couper dans le budget dédié aux associations relevant de l'économie sociale et solidaire, mais de rappeler que, dans la période actuelle, le législateur ne doit souscrire à des dépenses supplémentaires que la main tremblante.
Si, comme le rapporteur pour avis et comme Jean-François Lamour, je conçois l'utilité potentielle du contrat de volontariat, il n'en reste pas moins que le rapporteur général a raison de s'inquiéter du coût d'un tel dispositif, qui est proposé sans aucune évaluation chiffrée. Une telle mesure ne doit pas être adoptée à la légère dans le cadre de ce projet de loi.
Je demande donc le retrait de cet amendement pour les mêmes raisons que les deux précédents : il convient de disposer de toutes les données avant d'envisager l'adoption d'un tel dispositif, qui ne pourrait se faire que dans le cadre d'un véhicule législatif adapté.