En votre nom, mes chers collègues, je souhaite la bienvenue à tous nos invités conviés à débattre aujourd'hui des missions et des spécificités des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE). Les représentants de la nation que nous sommes ont suivis avec attention les mouvements de l'automne dernier concernant les classes préparatoires et, au sein de cette commission, il nous a paru souhaitable, suite à une demande du groupe UMP, d'organiser un temps d'échange sur le sujet.
Pour ma part, je souhaiterais connaître votre sentiment sur le rôle des classes préparatoires dans l'élitisme républicain. Sont-elles un frein ou un moteur de l'ascenseur social ? Par ailleurs, le modèle éducatif, qui coûte 15 000 euros par élève et par an contre 10 000 euros pour un étudiant en université, peut-il servir d'exemple à d'autres maillons du système éducatif ? Enfin, peut-on d'ores et déjà dresser un premier bilan des mesures de la loi du 22 juillet 2013 relative à l'enseignement supérieur et à la recherche qui clarifient les règles de conventionnement entre les lycées publics accueillant des classes préparatoires et les universités et ouvrent aux meilleurs élèves de chaque lycée un droit d'accès aux filières sélectives de l'enseignement supérieur ?