La proportion d'ouvriers intégrant les classes préparatoires est cinq fois moindre qu'à l'entrée en sixième. À l'inverse, les enfants d'enseignants, de professions libérales et de cadres supérieurs y sont majoritaires alors qu'ils ne représentent que 15 % des effectifs en sixième. L'origine géographique des bacheliers influe également sur leur probabilité d'entrer dans une classe préparatoire : leurs élèves sont souvent originaires d'une grande ville. Les données du ministère de l'éducation nationale montrent que les bacheliers généraux scolarisés dans une ville de moins de 50 000 habitants s'orientent deux fois moins dans cette voie que ceux scolarisés en Ile-de-France, ce qui peut renforcer le sentiment de déclassement d'une partie du territoire national.
La diversité de votre recrutement actuel et, partant, celui des grandes écoles, est-elle satisfaisante ? Comment l'améliorer ? Et existe-t-il un dispositif d'accompagnement des élèves en situation d'échec en cours d'année préparatoire ? Si oui, en quoi consiste-t-il ?