Vos propos, fort intéressants, m'ont fait m'interroger sur l'amont des classes préparatoires. Sans être hors sujet, je voudrais aborder le « pré-sujet ».
Si l'on se fonde sur le principe républicain, qui nous est cher à tous, celui de l'égal accès de tous les jeunes à l'enseignement, ne doit-on pas permettre à tous ceux qui le désirent d'accéder à une classe prépa puisqu'on ne naît pas élève de classe prépa et qu'on le devient ?
Les spécificités que vous avez énumérées « élève au coeur du système de formation, être en prise sur le monde, être un service public ouvert à tous, encadrement des jeunes… » ne sont-ils pas la base de l'enseignement ? Et ne devraient-ils pas être mis en pratique le plus tôt possible ? Quelle serait l'école idéale ? Quel taux d'encadrement des élèves ? Quelle formation pour les maîtres ? Créer 60 000 postes dans les cinq ans à venir est-il un objectif minimum ? Comment donner aux jeunes le maximum de chances d'atteindre leurs propres buts, même si tous ne sont pas destinés aux classes préparatoires ? L'éducation nationale doit favoriser la diversité des parcours qui fait la richesse de notre nation.