Si, puisque vous dites aux anciens combattants qu'ils ne verront pas leur retraite augmenter parce qu'on aide les étrangers. Voilà qui n'honore pas une expression parlementaire. Mais je m'en tiendrai là, pour ne pas polémiquer. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Quand on fait l'addition des propositions que vous faites, on aboutit à 40 millions d'euros. Augmenter chaque année d'un point la retraite du combattant chaque année représente 16 millions d'euros.
La meilleure des communications étant la répétition, je vous redis donc que le gouvernement précédent n'avait pas budgété la hausse de quatre points de la retraite du combattant et que nous avons dû dégager 54 millions d'euros pour 2013 ; que le budget de l'aide sociale de l'ONAC sera augmenté de 500 000 euros, de manière cumulative, pendant trois ans, ce qui représentera 3 millions d'euros supplémentaires au total ; que nous ne répondons pas à la demande de relèvement du plafond de la rente mutualiste car c'est une niche fiscale et qu'il y a d'autres priorités ; enfin que nous maintenons la journée défense et citoyenneté, qui est une priorité, malgré un budget qui n'était pas au rendez-vous. Voilà des réponses qui, dans la période contrainte que nous vivons, vont dans le bon sens.
Parce qu'il faut toujours regarder vers l'avenir, parce que nous avons le même souci que vous de la reconnaissance de nos anciens, nous augmenterons la retraite du combattant quand nous en aurons la possibilité. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)