Leur opinion compte autant que celle des avocats, et les juges d'instruction souhaitent avoir cette possibilité, même s'ils n'ont pas l'intention d'en faire un usage systématique, lorsqu'ils sont confrontés à des enquêtes complexes, comportant notamment des ramifications internationales.
Ce sont parfois deux cents ou trois cents questions qui sont susceptibles d'être posées aux principaux mis en cause, ce qui exige beaucoup de temps. Si l'on considère qu'il y a quelques vertus à la garde à vue, on doit pouvoir l'étendre jusqu'à soixante-douze heures dans les cas les plus difficiles.