J'ai pris moi aussi plaisir à me trouver à vos côtés à Obernai l'été dernier, monsieur le député. J'ai précisé déjà qu'un décret réglerait la question de la ligne Curzon d'ici à la fin de l'année. Vous avez raison de rappeler qu'on appartient à la nation quand on appartient à sa mémoire collective ; c'est tout particulièrement le cas des « malgré nous » qui doivent avoir leur place dans les manuels d'histoire. Je suis prêt à m'engager sur cette question et à examiner de quelle manière la faire avancer afin qu'on ne les oublie pas.
Pour ce qui est du patrimoine, notamment de l'opération « chemins de la mémoire », et du tourisme mémoriel, un effort particulier reste à faire ; nous devons, ensemble, faire évoluer les choses. Comme je le rappelais dans mon propos liminaire, nous avons la volonté de faire en sorte que ce tourisme de la mémoire soit traité dans le cadre qu'il convient car il représente un atout pour les départements, pour les régions et pour le patrimoine d'une manière générale.
Je répondrai enfin à Mme Dalloz sur la question des médailles. Je me bats pour la création d'une médaille ad hoc. Les contingents de médailles de l'ordre de la Légion d'honneur et de l'ordre national du mérite réservés aux anciens combattants ne sont pas suffisants. Les présidents d'associations locales, en particulier, qui font un travail remarquable, parce qu'ils ne sont pas présidents sur le plan national, n'ont droit à rien ! Nous devrions donc pouvoir leur attribuer un titre de reconnaissance.