France Brevets a été créée lors de la première vague d'investissements d'avenir à l'occasion de laquelle près d'un milliard d'euros a été mobilisé pour le Fonds national de valorisation, dont 900 millions environ pour le financement des SATT, sur une base pluriannuelle, 50 millions d'euros pour France Brevets et 50 millions pour les CVT.
Nous nous sommes dans un premier temps employés à mailler le dispositif, ainsi qu'il était prévu, avec les conventions de coopération entre France Brevets et les SATT qui se traduisent par des actions très intenses, notamment, avec la SATT Ouest, ce qui est logique eu égard à la spécificité historique de la région Bretagne en matière de technologie de l'image et de réseaux. Nous entretenons également des relations de coopération fournies avec la SATT Conectus en Alsace, en lien avec les activités de valorisation du secteur chimique menées par l'université de Strasbourg, mais aussi avec la SATT Midi-Pyrénées à Toulouse. Nous travaillons, de même, avec la SATT PACA-Corse – avec les universités d'Aix-en-Provence et de Sophia Antipolis – dans le domaine des TIC.
En ce qui concerne les CVT, nous menons une action commune avec le CVT CVSTENE, qui travaille dans le domaine du cluster des technologies de l'information et des technologies électroniques qui associe, sous le leadership de l'Institut Mines-télécoms et de l'INRIA, le CEA et les laboratoires spécialisés du CNRS.
La deuxième vague du PIA est en discussion. Nous avons été partie prenante, à la fin 2013, de discussions exploratoires avec les services de l'État concernés, visant à définir les contours de ce que pourrait être un deuxième fonds d'intervention brevets qui pourrait être davantage dédié à l'acquisition de brevets dans des secteurs stratégiques.