C'est difficile, chez nous, d'imposer des obligations. Déjà, le classement ne l'est pas, même si on peut le regretter.
À l'appellation de « commune touristique », nous préférerons celle de « commune à vocation touristique ». Aujourd'hui, quelque 2 600 communes sont assujetties à la taxe de séjour. Or, sur les 36 000 communes françaises, je pense que presque la moitié peut se targuer d'avoir quelque chose de touristique – même si on n'a pas fait l'inventaire. En tout cas, il y en a beaucoup plus que 2 600. Comme, par ailleurs, la taxe est passée dans les moeurs, que le voyageur risque de s'étonner de ne pas en payer partout où il va, je pense que toute commune à vocation touristique pourrait la mettre en place.
Il ne s'agit pas d'obliger ces communes à collecter une taxe de séjour, mais de les y inciter fortement. Or, manifestement, certains élus ne savent toujours pas que cette taxe existe, à quoi elle sert et comment l'appliquer. Cela suppose que l'État fasse des efforts de communication à destination des consommateurs, en passant par les préfectures et les collectivités. Cela nous semble important pour une bonne compréhension de tous.