Nous apprécions tous l'intérêt de ce cycle d'auditions sur la dissuasion nucléaire. En préambule de ma question, je tiens à souligner que j'ai toujours été un ardent défenseur de celle-ci, et ce sans varier depuis mon entrée à Saint-Cyr en 1961. Ce n'était d'ailleurs pas si aisé à l'époque, beaucoup ironisant alors dans les armées sur la « bombinette ». Néanmoins, je souhaite revenir sur le cas de la FANU, qui mérite à mon sens de faire l'objet d'une investigation poussée et sans tabou. Elle n'est en effet ni permanente, en raison des périodes d'indisponibilité du porte-avions, ni discrète comme peut l'être la composante sous-marine. Au vu du coût des aménagements spécifiques du Charles de Gaulle, ne faut-il pas s'interroger sur l'opportunité de son maintien ?