S'agissant des coopérations, il convient au préalable de rappeler que la dissuasion est avant tout nationale et sert la défense des intérêts vitaux d'une nation. Si l'on devait s'orienter vers des patrouilles communes, il ne s'agirait pas d'une question militaire, mais bien d'une question fondamentalement politique supposant la définition préalable d'intérêts vitaux communs et de l'assurance que l'un agirait pour l'autre le cas échéant. Le même problème se pose d'ailleurs en matière de défense européenne. Cela étant, la situation actuelle n'empêche pas les échanges techniques avec nos partenaires.