Ce débat nous mène au coeur de la dissuasion, dont nous savons l'excellence, et nous conduit à examiner la pertinence de cette arme de non-emploi dont nous nous attachons à identifier les failles éventuelles. Elle repose aujourd'hui sur un double postulat, la fiabilité absolue du SNLE et celle du président de la République, qui repose sur la clairvoyance, la détermination et la volonté. Parmi les maillons faibles ne faut-il pas compter, d'une part, l'Île-Longue, qui pourrait souffrir de problèmes de sécurité relevés par un journal local, et, d'autre part, compte tenu de l'évolution des technologies, la transmission de l'ordre entre les deux pôles de fiabilité que sont le président de la République et le SNLE ?