Dans le cadre actuel de morosité financière, la dissuasion fait des envieux et nombreux sont ceux qui souhaiteraient faire des économies sur son compte et lui tailler des croupières. Nous avons auditionné hier le chef d'état-major de l'armée de l'air et le commandant des forces aériennes stratégiques, dont certains propos pourraient laisser penser que la Force aéronavale nucléaire (FANu), composante aéroportée de la dissuasion maritime et outil diplomatique majeur, serait une source d'économies. Un risque existe-t-il aujourd'hui quant à la pérennisation de la FANu ?