Concernant l'état du projet Galileo, quatre satellites ont été lancés et à terme il y en aura trente. Plusieurs nouveaux satellites doivent être lancés en milieu d'année. Il faut y ajouter les stations au sol dont sept sont en Outre-mer (Guyane, Tahiti, Réunion, Wallis…).
Concernant la complémentarité avec les Américains, M. Myard a fait référence à l'accord de 2004. On peut regretter qu'il n'y ait pas d'indépendance totale mais avant il n'y en avait aucune. On peut se féliciter que le site principal de sécurité soit à Saint-Germain-en-Laye (le Royaume-Uni hébergeant le site secondaire) et se réjouir de ce qu'avec Galileo, en termes d'indépendance, l'Europe avance ; cet état d'esprit a d'ailleurs pu être constaté à nouveau dans les rapports de l'Europe avec les Etats-Unis s'agissant des données personnelles.
Suivant les conclusions de la rapporteure, la commission adopte sans modification le projet de loi (n° 1846).