Intervention de Michèle Bonneton

Réunion du 30 avril 2014 à 9h00
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Bonneton :

Les rapports du GIEC sont de plus en plus alarmants. Ils font état de l'impossibilité d'éviter l'augmentation moyenne de la température du globe de deux degrés, voire de quatre degrés d'ici à la fin du siècle. Or, face à ce constat, beaucoup de belles déclarations dans les conférences internationales mais peu d'objectifs contraignants et d'obligations nationales.

Le groupe écologiste considère que les énergies renouvelables représentent un atout certain et une source d'innovation, créatrice d'emplois. Mais ces dernières demandent de revoir notre façon de penser et d'agir, en misant par exemple sur une production et une consommation plus locales qui suscitent la réticence des grands opérateurs.

Il serait préférable de fabriquer les panneaux photovoltaïques en France ; nous savons le faire, le reste est affaire de volonté politique. Des recherches pour augmenter le rendement sont en cours. Celui-ci est actuellement de l'ordre de 25 %, contre 17 % il y a peu.

Quant aux quotas de carbone, peut-on parvenir à un prix de la tonne de CO2 correct, qui reflète véritablement les dégâts causés à l'environnement ? Comment faire pour agir dans ce sens ?

Enfin, dans l'appréciation sur le nucléaire et son coût, il ne faut pas oublier la construction, le démantèlement et le combustible.

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