Intervention de Delphine Batho

Réunion du 30 avril 2014 à 9h00
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

Une étude de l'INRA de 2009 montre qu'en introduisant 6 % de lin dans la ration des vaches, on diminue de 27 à 30 % les émissions de méthane.

J'approuve le critère de l'empreinte écologique qui ne se substitue pas à celui des émissions car il les prend en compte. On sait que l'empreinte carbone des produits consommés a augmenté en France de 15 % au cours des vingt dernières années du fait de la délocalisation de notre production.

Je crois à la cohérence des trois objectifs ensemble. Je partage votre souhait de donner la priorité aux économies d'énergie, mais cet objectif est le moins contraignant au niveau européen et celui sur lequel nous sommes le plus en retard.

Je crois également à un modèle français de transition énergétique fondé sur la complémentarité des énergies décarbonées – nucléaire et énergies renouvelables. Je récuse le procès fait à ces dernières. L'enjeu est de les amener le plus rapidement possible à maturité économique. Il est vrai que le mécanisme de soutien choisi par la puissance publique n'était pas adapté à la phase transitoire dans laquelle elles se situent. Il faut signaler qu'en Allemagne, la hausse des émissions de CO2 est moins imputable aux énergies renouvelables qu'au transfert du gaz vers le charbon.

Enfin, puisse Bercy vous entendre sur le Fonds chaleur afin que la France développe massivement la chaleur renouvelable, y compris le solaire thermique.

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