Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, ce projet de loi de finances, le premier qui nous est soumis par le nouveau gouvernement, m'inspire quatre observations.
Première observation : ce texte se traduira, ainsi que l'ont remarqué tous les observateurs, par une augmentation considérable des prélèvements fiscaux, d'un peu plus de 7 milliards d'euros. Je rappelle que la France est actuellement l'un des pays du monde qui a le plus fort taux de prélèvements obligatoires.