Vous avez aujourd’hui à votre disposition un texte dont vous connaissez le contenu. Soit vous avez suivi les travaux du rapporteur et, au terme de ses trois cents auditions, vous savez qu’il y a effectivement dans ce texte matière à lutter contre la récidive. Soit vous vous en désintéressez, et vous croyez qu’éternellement vous pourrez faire croire aux Français que c’est un texte difficile.
Vous voudriez bien que nous ayons à assumer votre bilan, mais nous n’allons pas le faire. Nous aurons le courage politique de cette réforme pénale de façon à protéger les Français, comme vous avez été absolument incapables de le faire.