Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’État chargé des anciens combattants et de la mémoire, mes chers collègues, dans un mois, jour pour jour, nous commémorerons le soixante-dixième anniversaire du débarquement des alliés en Normandie. Une opération militaire spectaculaire, audacieuse, la plus importante jamais organisée : « La bataille suprême d’une croisade pour la démocratie », a dit Eisenhower. Cette bataille a changé le cours de la seconde guerre mondiale. Elle a permis d’amorcer la libération de l’Europe du joug de l’Allemagne nazie.
Le 6 juin 1944 est une date profondément gravée dans l’histoire de l’humanité et du monde libre. C’est un devoir pour nous, Français, et tout particulièrement pour la représentation nationale, d’honorer, par cette résolution, les pays alliés qui se sont engagés lors du 6 juin 1944 et de la bataille de Normandie. C’est notre devoir de rappeler le sacrifice des milliers de soldats, morts souvent très jeunes, pour nous permettre de recouvrer la liberté.
Nous devons préserver ce souvenir et surtout le faire vivre. Sauvegarder d’abord les témoignages des vétérans qui ont vécu ces moments intenses et douloureux. Et préserver, pour les générations futures, les lieux de théâtre de ces opérations militaires, capitales pour l’histoire du XXe siècle.
C’est le sens de la résolution dont nous discutons aujourd’hui : elle a été signée par l’ensemble des présidents de groupe parlementaire, par l’ensemble des députés bas-normands, par l’ensemble des présidents des groupes d’amitié liant la France aux pays alliés. Elle sera adoptée dans les mêmes termes, avant la fin du mois de mai, par le Sénat américain.
Je veux saluer ici le travail du président de la région Basse-Normandie, Laurent Beauvais,