Monsieur le président, madame la vice-présidente, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, je me réjouis de nous retrouver unis autour de cette proposition de résolution qui exprime la gratitude et la reconnaissance de l’Assemblée nationale pour ces actes d’héroïsme, ces actions militaires des forces alliées le 6 juin 1944, le fameux D Day, jour du débarquement tant attendu. Je m’en réjouis d’autant plus que j’en assume une part de la paternité. L’idée a en effet germé en janvier dernier, lors d’un déplacement à Washington avec le conseil régional de Basse-Normandie – dont je salue le président présent dans les tribunes –, un déplacement qui réunissait des élus de toutes sensibilités et surtout un groupe de jeunes élèves du lycée Sivard de Beaulieu – bien représentés également aujourd’hui, autour de leur professeur Patrick Fissot. Cette proposition de résolution a pris corps dans les bâtiments du Sénat américain, et elle a été développée auprès de l’ambassadeur de France aux USA, François Delattre.
Je me réjouis du retour d’une unité qui avait été quelque peu malmenée ici il y a quelques semaines, le 20 février, lors de l’examen d’une proposition de loi du groupe UMP, dont j’étais l’auteur, et qui visait à reconnaître le caractère nationale de la Voie sacrée, associée à la bataille de Verdun durant l’année 1916. On nous disait que nous cherchions à instrumentaliser. En regardant en arrière,…