Avis favorable, sous réserve de l’adoption du sous-amendement de Mme la rapporteure. Il faut travailler ensemble et rassembler. Cela me donne l’occasion de répondre à la question qui m’a été posée par un député de l’opposition. Dès lors que la concertation va avoir lieu avec les collectivités locales, la négociation s’engagera naturellement entre l’opérateur désigné et lesdites collectivités : les agglomérations, les petites villes, les départements. Chacun fera valoir son point de vue sur l’implantation. Je ne vois pas un opérateur dessiner un jardin à la française à partir d’une carte de France sans avoir une vision du terrain, de l’efficience des installations.
Je rappelle tout de même qu’il s’agit de 200 millions d’investissement. Il ne s’agit pas d’arroser le sable ! Les investisseurs – et il y aura des investisseurs privés – seront attentifs à la rentabilité de leur investissement. La rentabilité sera là où il y a des besoins. Cela ne veut pas dire urbain ou rural, je le répète. Dans les zones urbaines, il y a des transports en commun et les trajets domicile-travail sont assurés, mais dans les zones rurales et périurbaines – dans le secteur « rurbain » comme l’on dit –, le développement sera très important.
Il s’agit d’une anticipation d’un modèle économique qui va se bâtir dans la confiance avec les réseaux de distribution d’énergie, mais aussi avec les collectivités locales. Il y a là quelque chose de tout à fait extraordinaire à faire. Certes, la confiance, ce n’est pas écrit dans la loi. Faites-nous aussi confiance, nous reviendrons vous voir et les préfets en discuteront avec vous. Quoi qu’il en soit, vous serez sollicités. Les collectivités seront autour de la table et les préfets nous diront ce qu’ils en pensent, s’il y a des résistances par exemple. Je ne vais pas faire de l’empilage bureaucratique pour faire un réseau national. Il y a aura de nombreuses discussions sur le terrain, vous y serez et vous aurez des choses à dire !