Je vous remercie de votre question, monsieur le député, qui tente de nous entraîner d’un bilan de deux ans à un bilan sur douze ans. Ce qui intéresse les Français aujourd’hui, c’est l’axe, confirmé par le Président de la République au début de janvier puis par le vote de l’Assemblée après le discours de politique générale du Premier ministre, et les idées fortes qui seront traduites dans les dispositions dont le Parlement sera saisi dans les prochaines semaines.
Il y a deux idées fortes. Pour commencer, il prioriser l’action de l’État, c’est-à-dire confirmer les priorités accordées à la jeunesse, à la relance des investissements, eà la restauration de la compétitivité à notre économie. Mais pour prioriser, il faut aussi moderniser l’appareil de l’État : c’est le sens des réformes qui vous sont proposées aussi bien dans le domaine de la santé que dans celui des collectivités territoriales, avec une organisation de l’État qui réponde au mieux à ces priorités que le Gouvernement souhaite confirmer.
Tout cela nous permettra de faire des économies, mais ce n’est pas un but en soi. L’objectif est de dégager des marges de manoeuvre pour répondre à un problème que chacun s’accorde à reconnaître : le manque de compétitivité de nos entreprises.