Intervention de François Loncle

Séance en hémicycle du 7 mai 2014 à 15h00
Questions au gouvernement — Boko haram

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Loncle :

Monsieur le président, mes chers collègues, depuis cinq ans, la secte fondamentaliste islamiste Boko Haram ensanglante le Nigeria. Elle multiplie les enlèvements, les assassinats, les attentats meurtriers contre les marchés, les lieux de culte, les écoles. Cette année, Boko Haram a déjà tué plus de 1 500 personnes.

Depuis quelques mois, cette secte redouble de violence. Le 14 avril, elle a opéré un rapt odieux dans un lycée : les extrémistes ont enlevé 223 adolescentes de douze à dix-sept ans. Leur chef, Abubakar Shekau, a annoncé vouloir les vendre, les marier de force ou les garder comme esclaves.

Boko Haram vise d’abord les femmes, les filles, et précisément le système éducatif pour briser la scolarité des filles. D’ailleurs, le nom de la secte, en langue haoussa, signifie « l’éducation occidentale est un péché. »

Ce rapt abominable a suscité une très vive émotion, non seulement au Nigeria mais dans le monde entier.

Face à la recrudescence des violences terroristes, le président nigérian, Goodluck Jonathan, s’est résolu à faire appel à l’aide occidentale, notamment à celle des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de la France.

Monsieur le ministre des affaires étrangères, nous ne pouvons plus être spectateurs de cette horreur. Quel type d’aide la France et le monde peuvent-ils apporter aux autorités et au peuple du Nigeria ?

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