Pourtant, ça l'est ! Si demain l'on trouve une solution pour neutraliser les effets de la radioactivité, il faudra pouvoir récupérer les déchets que l'on avait stockés pour les traiter. Peut-être une telle formulation paraît-elle absurde aux yeux d'un technicien, mais je ne crois pas que l'on puisse aller bien au-delà dans un texte de loi. On ne va pas écrire que cela devra être fait avec les machines qui auront été utilisées pour le stockage – ce serait d'ailleurs une ânerie : si l'on fait un pas de géant sur le plan technologique, il est bien évident que les machines seront modifiées !
Depuis ce matin, l'ASN, l'IRSN et le CEA nous disent que tant que nous ne serons pas plus précis sur le cahier des charges, ils ne pourront rien demander à l'ANDRA, mais c'est le serpent qui se mord la queue ! Notre commission d'enquête ne manquera pas de souligner que c'est là un point de blocage qui a des incidences sur le chiffrage et le calendrier. Permettez-moi de vous dire qu'il ne pourra pas être réglé par un simple amendement.