En ce qui concerne l'évaluation des charges futures occasionnées par le démantèlement des centrales, il faut distinguer les centrales en cours de déconstruction – onze pour EDF, notamment des centrales de première génération comme Brennilis et Chooz – de celles qui sont encore en exploitation.
Pour les centrales arrêtées définitivement, la provision est évaluée à partir d'un devis réactualisé à la fin de 2012. Cette mise à jour triennale s'appuie sur les analyses du Centre d'ingénierie de déconstruction et environnement (CIDEN) dont EDF s'est dotée en 2001 et sur le retour d'expérience des déconstructions déjà réalisées. Elle a donné lieu à l'inscription dans les comptes d'un supplément de provisions de 600 millions d'euros, traduisant une hausse du devis global, non actualisé, de l'ordre de 22 % – il est passé de 4 milliards 90 millions d'euros à 4 milliards 993 millions.
En ce qui concerne la centrale de Brennilis, pour laquelle vous avez mentionné une augmentation de 26 %, monsieur le rapporteur, le chiffre dont je dispose est inférieur : il n'est que de 15 %...