Conformément aux principes comptables, nous calculons notre taux d'actualisation en analysant le taux sans risque, duquel nous retirons l'inflation et auquel nous ajoutons un spread de financement des entreprises comparables et très bien notées – entre A et AA – avant de réintroduire notre prévision d'inflation. Compte tenu de la baisse du taux sans risque observée sur le marché, nous obtenons un taux de 4,8 %. En revanche, nous n'appliquons pas le plafond réglementaire, qui ne repose pas sur des taux d'entreprise, mais sur des taux sans risque augmentés de 100 points de base, hypothèse arbitraire qui ne repose pas sur une analyse de marché. Nous avons donc entamé des discussions avec les pouvoirs publics afin de revoir ce mécanisme et d'éviter une volatilité qui serait préjudiciable à la gestion à long terme de nos actifs comme de nos passifs.