Il s'agit en effet d'une technique très coûteuse de séparation des déchets, qui n'a de sens que si elle est utilisée dans le cadre d'une politique énergétique telle que celle qui a été mise en place en France. D'autres pays envisagent d'ailleurs de stocker directement les combustibles usés sans les retraiter.
En ce qui concerne la sûreté du projet Cigéo, certaines des interrogations des membres de la CNE2 sont aussi les nôtres. En particulier, nous ne sommes pas en mesure de dire s'il sera possible de retirer les colis de leurs alvéoles dans un siècle. Ce délai est-il raisonnable ? Il convient de tester plusieurs manières de construire les alvéoles. D'où la nécessité d'une phase pilote : nous devons accepter l'idée que l'ouvrage soit réalisé en plusieurs étapes et fasse donc l'objet d'autorisations successives.