Oui. Si la couche de béton n'est pas assez épaisse, l'ouvrage finira par s'écrouler sous la pression de la roche, qui se déforme naturellement. Mais nous devons aussi prendre en compte des contraintes de coût et de densification de l'espace. Il y a donc des choix technologiques à faire. Des tests en vraie grandeur sont nécessaires pour arrêter la conception des alvéoles, déterminer l'épaisseur de la couche de béton et d'acier, calculer correctement l'interaction avec la roche. C'est indispensable si l'on souhaite que le stockage soit réversible pendant plusieurs dizaines d'années, voire un siècle. Mais si l'on fixe ce délai à 3 000 ans, ce sera évidemment une autre histoire.