L'an passé, l'APE a perçu environ 4,3 milliards d'euros de dividendes. Quelle est sa position en matière de politique de dividendes au sein des conseils d'administration où elle siège ? Chez Orange, par exemple, le ratio de distribution – payout ratio –, c'est-à-dire le pourcentage de résultat net versé en dividendes, a été de 61 %, ce qui est très élevé notamment par rapport à des sociétés étrangères, et surtout alors qu'il y a besoin d'investir dans le secteur des télécommunications. Quelle a été la demande de l'APE chez Orange et quelle est, d'une manière générale, sa position sur le sujet ?
À quoi a été affecté le produit des cessions réalisées l'an passé, qui s'est monté à 1,6 milliard d'euros, sachant qu'il n'alimente pas le budget général de l'État ? Quelle était la stratégie de l'APE derrière ces cessions ?
Le portefeuille de l'APE représente quelque 70 milliards d'euros, soit environ 5 % de la capitalisation boursière des sociétés du CAC 40. Jugez-vous cela satisfaisant ou non ?
Même si ce n'est pas l'objet premier de votre audition, notre président l'a rappelé, ma dernière question portera sur Alstom, au coeur de l'actualité. L'État envisage-t-il d'entrer au capital de cette société qui opère dans plusieurs des secteurs que vous avez cités tout à l'heure comme stratégiques, notamment l'énergie et les transports ?