Le troisième point de notre doctrine est très ouvert : le portefeuille des entreprises dans lesquelles BPIfrance Participations a pris des participations recouvre aujourd'hui un champ très large. Aucun secteur, hormis ceux de la presse et du jeu, n'est exclu par principe. Ce qui compte, c'est que la participation en fonds propres de la structure publique soit déterminante à un moment donné de la vie de l'entreprise pour permettre sa croissance, et qu'elle obéisse toujours au critère de l'investissement avisé qui attend un retour. Vous savez, en effet, qu'en vertu de la doctrine relative aux aides d'État, on ne peut déguiser une subvention en investissement en fonds propres.
La taille de notre portefeuille est en réalité de 110 milliards, dont 80 à 85 milliards de titres cotés : c'est amplement suffisant pour mener une politique industrielle. Nous avons ainsi de quoi financer un peu de désendettement et conserver la marge de manoeuvre nécessaire – par exemple, l'investissement déterminant pour l'opération PSA s'élève à 800 millions d'euros. Notre portefeuille est aussi très significatif par rapport à celui des principaux pays qui en ont un.