Je suis soumis, en la matière, à la double contrainte de la doctrine, d'une part, et des seuils fixés par le Parlement, d'autre part. Ainsi, l'APE n'a pas d'obligation légale s'agissant de Renault, et nous pourrions ramener notre niveau de participation dans l'entreprise à zéro. Cependant, considérant que cette société est dans une phase de reconquête et que son alliance avec Nissan constitue un enjeu stratégique important, il ne nous paraît pas avisé de sortir de son capital en ce moment. En tenant compte tant de notre doctrine que des planchers légaux de participation, qui sont par exemple de 70 % pour EDF, nous estimons que 16 milliards d'euros de participations environ pourraient être cédés – une somme non négligeable qui pourrait être réinvestie dans des entreprises de taille moyenne ou importante, voire réaffectée en partie au désendettement.
S'agissant d'Adidas, je ne saurais vous répondre, car je n'étais pas présent au moment de cette affaire et je n'ai pas lu récemment de notes historiques sur le sujet.