Nous terminons cette série d'entretiens consacrés à l'arrêt définitif des centrales par l'audition de M. Jean-Michel Malerba, qui a succédé à M. Francis Rol-Tanguy au poste de délégué interministériel à la fermeture de la centrale nucléaire et à la reconversion du site de Fessenheim. Il semblerait que le sujet soit tellement sensible qu'on n'aurait pas le droit d'en parler au sein de la commission locale d'information (CLI) de Fessenheim ! Pourtant, aucun réacteur n'est éternel et ce tabou n'a pas lieu d'être – en tout cas pour la commission d'enquête.
Nous souhaiterions donc, monsieur Malerba, que vous fassiez le point sur votre réflexion, qui couvre forcément un champ très large puisque sont en jeu des questions aussi bien techniques et juridiques que financières, économiques, sociales et même internationales, les parties concernées par cette fermeture n'étant pas toutes françaises.
Mais, auparavant, conformément aux dispositions de l'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958, je vous demanderai de prêter le serment de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité.